La Carrière du Marbre Noir à Aix en Provence n’est plus exploitée depuis les années 70. Elle constitue un espace naturel non sécurisé où se produisent régulièrement des éboulements massifs. De ce fait cet espace interdit au promeneur, est devenu au fil du temps un refuge pour une faune très variée. L’avifaune est la plus intéressante et mériterait à elle seule une étude spécifique.
On se pose ici la question du devenir de ce patrimoine fragile et encore protégé.
Extrait du journal La Presse, 21 janvier 1851
Exploitation des Carrières du Marbre Noir de la Torse, Hôtel de Ville 25 mai 1846….
Une annonce qui justifie l’exploitation de la carrière du Marbre Noir par le luxe et l’élégance des constructions modernes d’autant plus que le marbre noir de la Torse est de fort belle pâte….Un extrait de l’acte de création de la société passée devant notaire suit. Voir aussi le blog de Michel Kapferer.
En réponse à Bertrand eric.
Je suis d’accord. Il faut préserver ce site des risques d’incendie et aussi protéger l’avifaune qui s’est appropriée ce lieu.
Une question. Pourquoi ce lieu s’appellerait-il carrière du Marbre Noir s’il n’y avait jamais eu de marbre noir. Il devait bien y en avoir au départ, même un peu. Ou alors, il y a eu tromperie sur la marchandise…
Merci pour vos commentaires qui démontrent la nécessité de concilier au moins deux objectifs. Évaluer de façon professionnelle la qualité de l’avifaune présente dans cette carrière et réfléchir ensuite au tracé d’un sentier permettant l’accès au public sans déranger les sites de nidification. Réserver cet accès aux seuls piétons semble une mesure de bon sens.
Les différents entrepreneurs exploitant la carrière ont obtenu une concession des autorités successives. Les anciens chemins ont disparu du fait de l’exploitation du marbre. Le relief a été chamboulé avec l’accord des autorités qui ont signé un bail.
Il serait illusoire d’espérer une remise en état du site. Sur quelle base juridique.
Un scénario plus réaliste serait d’envisager une mise aux normes de sécurité d’une partie de la carrière, permettant le tracé d’un sentier ouvert au public. Ce qui relève de la responsabilité de la municipalité;
Le document suivant concerne l’exploitation de la carrière en 1845-46
https://ciqcezannetorse.org/wp-content/uploads/2020/03/Exploitation-MARBRE-NOIR.pdf
Les personnes intéressées sont invitées à faire valoir leur point de vue dans un commentaire. Une synthèse des différents avis sera effectuée et fera éventuellement l’objet d’une communication sur le site.
il n y a jamais eu de marbre dans cette carrière et la sécurisation serait hors de prix.
Il serait illusoire d’espérer une sécurisation en état du site. (les risques de chute sont trop importants)
la marie n est pas propriétaire de la totalité du site et un sentier ouvert au public augmenterait les risques d’incendies.
Je suis d’accord. Il faut préserver ce site des risques d’incendie et aussi protéger l’avifaune qui s’est appropriée ce lieu.
Une question. Pourquoi ce lieu s’appellerait-il carrière du Marbre Noir s’il n’y avait jamais eu de marbre noir. Il devait bien y en avoir au départ, même un peu. Ou alors, il y a eu tromperie sur la marchandise…
Le document NAISSANCE du QUARTIER de LA TORSE, par Mrs . KAPFERER et SCHELLENBERGER est excellent. Cela nous conforte dans l’idée de rétablir le CHEMIN de PEIREGUIOU ( aujourd’hui appelé à tort CHEMIN du MARBRE NOIR), liaison patrimoniale entre notre quartier et BIBEMUS. En page 4 , le plan de GUICHARD 1879 nous retrace l’assiette de ce chemin à travers le Vallon de PEIREGUIOU . Nous ne retrouvons pas la Carrière. On supposera quelle était beaucoup plus petite et que le massacre de notre site est récent.
De même, on ne retrouve pas la Carrière sur la cadastre napoléonien( feuille D6 ),ni sur les cartes d
‘Etat Major. On trouvera uniquement l’assiette du chemin de PEIREGUIOU et sa jonction avec le chemin des PEIRIERES (route de Vauvenargues), telle qu’elle fût empruntée pendant des centaines d’années.
Pourquoi pas rétablir cette liaison pérenne avec une restriction d’accès mécanique à usage exclusif du piéton.
On demande aujourd’hui, aux exploitants de carrières de rétablir les sites dans un aspect agréable à l’oeil. Le terrain nous appartenant ,c’est à dire appartenant à la Commune, il est de notre responsabilité de le remettre en état. C’est le prix que nous devons payer pour effacer notre négligence.
Cordialement.
JEAN
merci beaucoup pour cet article! et pour le site du CIQ en général!
C’est bien que le terrain municipal reste une réserve naturelle, mais il faudrait aussi trouver un moyen de créer des cheminements publics pour atteindre le plateau de Bibémus (aucun chemin entre escrachoupeou et le tholonet!), j’espère que la prochaine municipalité pour avancer concrètement…
Bonjour Mr Gendre,
Votre idée de rétablir des chemins entre la « Route du Tholonet « et Bibemus est tout à fait honorable et courageuse. Pour ma part je vois deux passages confirmés par les cartes anciennes et par un usage multi-centenaire:
1- le CHEMIN du MARBRE NOIR ex CHEMIN de PEYREGUIOU , qui a l’avantage d’être cadastré sur sa totalité jusqu’à la route de Vauvenargues qu’il intercepte par le CHEMIN des PEYRIERES.
2-le CHEMIN du VALLON des GARDES HAUT.(,limite de commune AIX-LE THOLONET)
Parallèlement un doublage de la route du THOLONET pour le piéton est indispensable.
Cordialement.