Le centre socio-culturel de la Grande Bastide a lancé cet automne un projet associatif dans le but de « préciser son utilité sociale ». Partenaire du CSC, à travers le service de location de salles, le CIQ a été invité à participer à la démarche.
Dans le communiqué ci-après, le CSC précise son projet :
« Le Centre Social et Culturel « La Grande Bastide » poursuit un objectif de production d’utilité sociale, à travers ses actions et son fonctionnement.
Depuis la rentrée de Septembre 2022, nous avons engagé un travail d’évaluation de notre Utilité Sociale. La démarche interroge la parole des habitants sur les effets positifs constatés au quotidien.Cette dynamique contribue à renforcer la cohérence du projet du Centre Social en particulier et à améliorer les pratiques en général.Ce travail va permettre de valoriser l’utilité sociale grâce à un argumentaire partagé par tous les acteurs (bénévoles, habitants, salariés, partenaires, usagers…) impliqués dans notre projet et de mesurer la richesse multidimensionnelle de notre action envers les habitants de notre territoire d’intervention.
L’identification de l’Utilité Sociale doit démontrer les effets, les plus-values, les bénéfices d’une action sur les individus et plus largement sur la société, le vivre ensemble.
Plus de 10 ateliers sont programmés par secteur d’activité avec des groupes d’usagers, les partenaires de terrains et institutionnels, les bénévoles et les salariés.
Un rapport final de compilation de ces paroles, élargi à l’ensemble des parties prenantes du centre social servira à définir l’identité et l’utilité du centre social et culturel « La Grande Bastide ».
Dans cette période très anxiogène faite d’incertitudes et de peurs, la place et le rôle du centre social s’affirment dans le maintien de la cohésion sociale et comme un vecteur d’amélioration des conditions de vie.L’étude en cours doit démontrer qu’une action globale sur un territoire envers tout public s’appuyant sur un accueil inconditionnel produit des effets positifs sur les personnes bénéficiaires et d’en rendre compte.Le social étant une activité fondée sur le travail relationnel, il est plus difficile d’apprécier son impact. L’utilité sociale cherche à répondre à cette question et ainsi garantir une meilleure prise en compte de la plus-value produite par les institutions publiques.
Le rapport final sera produit au mois de mars et communiqué à l’ensemble des participants(e), aux pouvoirs publics et aux élus(e) municipaux.«